Un gorille qui sauve un enfant, des fourmis qui ne laissent pas tomber leurs blessés, un chat qui accompagne des malades dans leurs derniers moments, des vaches qui se lient d'amitié, des chiens qui portent secours à leur maître... Empathie, entraide, amitié, compassion, coopération, il y a peu de temps, ces mots n'étaient réservés qu'aux seuls humains.
Aujourd'hui, l'idée que les animaux sont des machines mues par leur instinct a fait son temps. La science reconnaît que les bêtes agissent individuellement selon des sentiments qui leur sont propres, et que la loi de la jungle n'est pas celle du plus fort, mais, plus souvent qu'on ne le croit, celle de la main – patte – tendue.

La comédienne et romancière Anny Duperey et le journaliste spécialiste des animaux Jean-Philippe Noël (qui collabore notamment à France Inter, Science et vie, 30 millions d'amis) ont réuni plus de 70 belles histoires. Choisies aussi bien dans la littérature scientifique que dans notre quotidien, elles dévoilent que les animaux ont de grandes leçons d'humanité à nous offrir...

♥♥♥♥/5

Voilà un livre très sympathique, et fort en émotion ! L'auteure nous raconte 70 histoires (toutes vraies, sources à l'appui) à travers le monde où l'on a pu voir des aspects "peu communs" des animaux. Ou tout du moins des histoires qui montrent que les animaux ne sont pas que des "bêtes" dénuées de tout sentiment et/ou intelligence. On rencontre entre autre, un dauphin sauvage blessé qui vient demander de l'aide à un plongeur ( vidéo sur Youtube ), des rats qui préfèrent ignorer des friandises pour aller porter secours à un confrère, un chat qui sauve un enfant de l'attaque d'un chien ( vidéo sur Youtube ) ou encore l'histoire d'amitié improbable entre un chien et un léopard. 

Ces histoires sont toutes plus touchantes les unes que les autres et leur juxtaposition montre bien qu'il ne s'agit pas d'actes isolés et rares. L'introduction est très intéressante aussi puisqu'elle nous rappelle qu'il y a un siècle à peine, les femmes n'avaient pas le droit de vote, et pire encore, étant encore légalement considérée en "incapacités juridique", c'est à dire au même niveau que les enfants et les fous. Peu de temps avant ça, c'était les esclaves qui étaient considérés comme n'ayant pas "d'âmes". On sait pertinemment aujourd'hui qu'il n'en est rien. Alors qui nous dit qu'on ne se trompe pas aussi sur les animaux, considérés jusqu'il y a très peu de temps (2015) comme des biens matériels ! Et s'ils étaient également capable de ressentir la peine, la deuil, mais aussi l'amitié et l'empathie ? Ces histoires ne laissent que peu de doute, les "personnes animales" n'ont pas grand chose à envier aux "personnes humaines" !

Essayez de prendre les mêmes décisions que Elon Musk. Serez-vous capable de créer Tesla? SpaceX? Ou mourrez-vous dans l'une des aventures de la vie de Musk? Ou serez-vous transporté dans un univers parallèle en fonction de vos décisions? Ce livre vous en donnera la réponse.

♥♥/5

Voilà un livre qui change de mes lectures habituelles ! Il s'agit en réalité d'un cadeau que j'avais fait à mon mari puisqu'il apprécie cette personnalité et ses accomplissements. Ayant été moi même attirée par le coté livre-jeu, j'ai décidé de lui donner sa chance.

Malheureusement, on dit jamais 2 sans 3, et bien voici ma 3e lecture de suite qui me laisse finalement peu enthousiaste ! Au fil de ma lecture, j'ai été surprise par des formulations étranges, qui à vrai dire ne sonnent carrément pas français ( tomber en amour; fêter l'anniversaire de naissance; se rendre chez des amis afin de défoncer l'année etc...). Je cherche donc qui a traduit ça, mais aucune trace d'un traducteur, en revanche je lis en quatrième de couverture que l'auteur Steve Rioux vit à Quebec. Tout s'explique, il doit s'agir d'expressions québéquoises ! Rassurée, je reprends ma lecture en essayant de ne pas m'attacher à ces bizarreries. Mais bientôt je bloque sur d'autres passages qui ne peuvent être mis sur le compte d'un autre dialecte/langue. "Soit je quitte la société avec tout les employés et je démarrage ma propre banque". OK... bon une erreur ça peut arriver. " Votre préféreriez faire comme avec Space X" Bon, peut-être une faute de frappe... "Ce sera ressemblera à une sorte de serveur" Trop c'est trop. Quand on est pas capable de relire son manuscrit, ou de le faire relire par des personnes compétentes, on ne publie pas un livre !

A part ça, le principe est celui d'un livre dont vous êtes le héros, c'est à dire qu'il vous proposera des choix. En fonction de votre réponse, vous devez directement passer au chapitre X ou Y. C'est donc vos propres choix qui façonnent l'histoire, et qui vous permets de re-jouer plusieurs fois en faisant des choix différents. Le principe de base est vraiment sympathique, malheureusement ici il est plus que basique. Il n'y a finalement que peu de choix à faire, la plupart étant sans vraies conséquences. Vu qu'il s'agit d'une biographie, la trame générale de l'histoire reste la même dans tout les cas et vos choix n'auront que peu d'impact. 

Quand à l'histoire en elle même, peu de surprise évidemment puisque c'est une biographie. Elle a tout de même l'avantage d'être plus ludique que l'est généralement ce type d'ouvrage. 

Tome 1 : La tombe maudite

Setna est un prince, le fils de Ramsès II. Scribe aux vastes connaissances, c'est un brillant magicien, capable de lutter contre les forces du mal.

Alors que Ramsès le Grand a remporté la bataille de Nubie, une tragédie se produit : le vase scellé d'Osiris, le plus précieux des trésors, contenant le secret de la vie et de la mort, a disparu.
Pour contrer les plans du voleur, Setna s'allie à Sékhet, jeune femme aux dons exceptionnels, avec laquelle il noue, envers et contre tous, une idylle passionnée.

Ensemble, ils devront résoudre des énigmes mystérieuses et dénoncer les complots les plus inattendus...

Tome 2 : Le livre interdit

Le prince Setna, fils de Ramsès II, a une mission à accomplir : se procurer le Livre de Thot, le livre interdit, qui seul pourrait arrêter le voleur du vase scellé d'Osiris, une pièce unique qui contient le secret de la vie et de la mort.
De son côté, Sékhet, la fiancée de Setna, se cache depuis que son père, après lui avoir fait une révélation terrifiante, a voulu l'assassiner. Réfugiée chez des paysans, elle doit une nouvelle fois fuir pour échapper à des tueurs.
Pourra-t-elle transmettre à temps l'épouvantable secret dont elle est dépositaire ? Car pendant ce temps, le mage noir progresse sur le chemin du Mal...

Tome 3 : Le voleur d'âmes

Setna, fils cadet de Ramsès II, et sa compagne Sékhet poursuivent leur combat contre le Mal. Mais la tournure des événements complique leur mission...
Alors que tous pensent que Setna a péri noyé, il navigue vers la cité sacrée de la déesse-Chatte, espérant y découvrir le vase d'Osiris, sans lequel il ne peut arrêter le mage noir. Malheureusement, le voilà en proie à une illusion mortelle....
Sékhet, convaincue que son amant est toujours vivant, s'est réfugiée dans le temple de la déesse-Lionne. Malgré ses précautions, elle y court un grand danger.
Séparés et désemparés, comment Setna et Sékhet peuvent-ils continuer à s'opposer à l'inexorable progression du mage ?

Tome 4 : Le duel des mages

Le prince Setna est sur le point de retrouver sa fiancée Sékhet, qui se cache dans Memphis pour échapper aux tueurs. Mais le mage noir, Kékou, réussit à le devancer. Il kidnappe la jeune femme afin de s'emparer de son âme. Cet odieux stratagème est le seul qui lui permettrait d'actionner les pouvoirs du vase d'Osiris et d'en faire une arme de destruction.
Setna doit faire vite pour sauver son grand amour. Accompagné de ses fidèles complices, il se lance dans une terrible bataille contre le Mal.
Parviendra-t-il à déjouer les pièges maléfiques de Kékou ? Réussira-t-il à défaire l'infâme complot que ce dernier ourdit à l'encontre de Ramsès II ? Retrouvera-t-il enfin de vase d'Osiris ?

♥/5

J'espère ne pas en faire une habitude, mais me voilà une nouvelle fois bien déçue par ma lecture ! Autant je reprochais au précédent son style bien trop complexe, autant avec celui-ci j'ai eu l'impression de lire un simple résumé. Tout est très expéditif (par exemple, une scène décrit une cérémonie religieuse où la  famille royale fait des offrandes au Nil, sous les acclamations de la foule; c'est bazardé en 1page 1/2 à peine...), très factuel (il fait ci; puis machin fait ça, pendant que bidule va par là...). Résultat, on survolle l'histoire sans vraiment réussir à rentrer dedans. Ca n'aide pas de n'entrevoir à peine les pensées des personnages, qui sont d'ailleurs assez caricaturaux ( un des militaires n'a droit qu'à un attribut : il mange des oignons. C'est la seule chose qu'on sait vraiment de lui, et ça revient à tout bout de champs, il arrive même à en manger en pleine bagarre...). Pour ne rien arranger, le style est juste abérrant. Je pense que cette simple phrase  résume bien le niveau : " Nefertari invita ses invités" (à passer dans une autre pièce ou quelque chose du genre). Un collégien serait capable de tourner ça plus élégamment...

J'en reviens à ce coté "résumé" puisque malgré les 4 tomes, le texte est en réalité très court et se lit particulièrement vite (même pas 1 semaine pour les 4). Prenons le dernier tome en exemple. Il fait 240 pages, c'est déjà pas énorme. Mais en réalité, le texte ne commence qu'à la page 15, et il y a 45 pages (oui j'ai compté) réparties tout le long qui sont soit blanches soit avec des dessins(qui donnent surtout l'impression d'être là pour meubler). On arrive donc à 180 pages de texte pour ce dernier tome, mais c'est sensiblement pareil pour les 3 autres. Ca me donne l'amère sensation d'avoir fait 4 tomes pour bien prendre le maximum d'argent au lecteur, sur un livre écrit à la va vite... Christian Jacq m'avait pourtant habitué à mieux ! 

Concernant l'histoire en elle-même, elle n'est pas mauvaise, mais franchement elle m'a beaucoup frustrée et semble très peu logique. Sekhet sait qui est "le grand méchant", mais plutôt que d'en avertir le général qui vient la voir, elle se contente de repousser ses avances. Le chef de police subit ouvertement une tentative de corruption de ce "grand méchant", mais ça ne lui viendrait visiblement pas à l'esprit qu'il pourrait être à l'origine des problèmes, ni même d'aller l'interroger. Bref, tout le monde a de quoi largement le soupçonner, mais personne ne fait rien pendant 3 tomes... Egalement, Christian Jacq fait apparaitre, une fois de plus, ses personnages fétiches, je pense notamment à l'âne Vent du Nord. Le petit clin d'oeil à ses autres romans aurait été sympa, mais à force, on arrive à saturation. Chacun de ses héros a le même âne ! D'autant plus que c'est un âne spécial, capable de dire oui ou non avec ses oreilles, qui sait reconnaitre les gentils des méchants, qui sait quel chemin prendre pour éviter les patrouilles, qui est capable de ressentir qu'il arrive malheur à son mâitre à l'autre bout de la ville... Ces yeux tireraient des rayons mortels que ça ne m'étonnerait même plus...

C'est vraiment très rare, mais voici 4 tomes qui ne prendront pas place dans ma bibliothèque, et que je vais prendre plaisir à revendre afin de les oublier au plus vite !

"Cinquante ans après la mort du pharaon Aménophis IV, plus connu sous le nom d'Akhénaton, un normalisateur, Parêhotep, est chargé par le pharaon régnant Séthi Ier de liquider l'hérésie amarnienne, qui avait imposé le culte exclusif du disque solaire, en en faisant disparaître les vestiges. Dans les ruines de la cité abandonnée d'Amarna, au bord du Nil, le chargé de mission exhume des rouleaux de papyrus échappés à la restauration culturelle des prêtres d'Amon, qui ont repris le pouvoir religieux à Thèbes. Ces rouleaux renferment la correspondance privée entre Akhénaton et son épouse, la reine Néfertiti : on y voit le jeune pharaon y développer sa vision théologique révolutionnaire et la reine s'inquiéter des conflits que celle-ci ne manquera pas de provoquer. Puis ce sont les mémoires plus tardifs de la reine qui sont révélés, où Néfertiti décrit sa vie à Amarna avec son époux, sa jalousie et la guerre d'influence sans pitié qui fait rage à la cour. Avec une grande précision historique, l'égyptologue Pascal Vernus fait revivre sous un jour intime et passionné le couple mythique de l'Egypte ancienne. Loin de l'image idéalisée et inaccessible de Néfertiti, Le Papyrus secret raconte l'histoire d'une femme voluptueuse et vulnérable, dépassée par la folie géniale de son roi."

♥♥/5

Je suis généralement une lectrice assez facile à satisfaire, mais une fois n'est pas coutume, voici un livre que je me suis dépêchée de finir, non pas parce qu'il me plaisait, mais plutôt parce que j'étais impatiente de passer à autre chose ! L'histoire en elle-même n'est pas inintéressante, elle me fait d'ailleurs penser au Roman de la Momie de Théophile Gautier (le personnage qui tombe amoureux de l'héroïne défunte au travers du récit de ses aventures), mais je n'ai pas pas du tout accroché au style utilisé. En effet, les tournures de phrases sont complexes, le langage parfois alambiqué. Il en ressort une atmosphère très passive et descriptive, bref ça ressemble plus à un essai littéraire qu'à un vrai roman.

Au delà de ça, la limite entre la fiction et la réalité est difficile à cerner. En effet, l'auteur Pascal Vernus est un grand archéologue qui, après avoir signé de nombreux essais, se lance ici dans son premier roman égyptologique. Pourtant on retrouve des erreurs historiques, comme par exemple Toutankhamon qui est ici fils de Kiya, la princesse étrangère. On sait aujourd'hui grâce aux études ADN que sa mère est une demi-sœur d'Akhénaton, donc une égyptienne. Certes, il faut prendre en compte que ce roman date un peu (2005) et que les connaissances ont évoluées depuis.

"Tandis que Ramsès III guerroie contre les peuples de la Mer, une jeune fille, dans un humble village du Nil, rêve d'échapper à un destin tout tracé, de découvrir d'autres horizons. Elle s'appelle Thu. Sa vie bascule avec la rencontre d'un mystérieux et savant personnage, tout de blanc vêtu... Sous la conduite de ce singulier Pygmalion, elle va devenir une jeune femme raffinée, instruite de l'Histoire et des secrets - bienfaisants ou maléfiques - de la médecine. Et séduisante au point d'enflammer Pharaon lui-même.
Mais son ambition n'a-t-elle pas fait d'elle l'instrument de ténébreuses machinations politiques ? Peut-on impunément, dans cette Egypte hiératique et compliquée, pétrie de traditions et de mystères, vouloir s'arracher à sa condition ?"

Voilà un moment que je n'avais plus lu (hormis mes Pharaon Magasine^^) mais avec l'arrivée du soleil (enfin !) j'ai retrouvé l'envie de lézarder au soleil, un bon livre en main ! J'ai donc ouvert mon tiroir remplis de livres à livre, et j'ai choisi Le Scorpion du Nil de Pauline Gedge. Il y a quelques années j'avais lu La Vengeance du Scorpion de la même auteure, qui est en réalité la suite. L'ayant beaucoup apprécié, je m'étais décidé à prendre le premier opus.

On découvre ici la jeune Thu, petite paysanne dans l'arrière pays égyptien destinée à prendre la relève de sa mère comme sage femme du village. Mais Thu rêve d'autre chose, elle veut apprendre les hiéroglyphes, à l'instar de son frère, mais l'école lui est refusé; cela ne lui servira à rien dans son futur rôle d'épouse de paysan. Lorsqu'un haut dignitaire de la capitale est de passage au temple du village, elle voit là l'occasion de fuir cet avenir qu'elle abhorre plus que tout. Grâce à lui, elle va petit à petit grimper dans la société, et ses rêves de grandeur n'auront bientôt plus de limites...

Difficile de vous en dire plus sans vous gâcher le suspens ! J'ai cependant beaucoup aimé cette histoire, avec des personnages complexes (ça change des héros toujours absolument gentils et des ennemis parfaitement méchants !) auxquels on s'identifie parfois, tandis que d'autres fois ils peuvent être assez frustrant ("mais pourquoi elle fait ça ?! Moi j'aurais fait comme ci !"). Bref, c'est un très bon livre qui se lit bien vite (malgré les 510 pages !) et que je vous recommande ! 

"Plus de 300 illustrations dont 290 en couleurs, accompagnées de descriptions et de commentaires documentés, présentent les 270 objets choisis parmi les riches collections du Musée du Caire.

De la Préhistoire à l'époque romaine, ce catalogue fait le tour d'horizon de l'art et de la civilisation pharaoniques. Une courte notice concernant l'histoire des collections et trois chapitres sur l'Histoire, l'Art et la Religion de l'Egypte ancienne servent respectivement d'introduction.

Le catalogue est patronné par l'Organisation des Antiquités Egyptiennes. Ses auteurs sont deux égyptologues réputés : Mohamed Saleh, Directeur du Musée du Caire, et Hourig Sourouzian, diplomée de l'Ecole du Louvre à Paris. L'illustration est l'oeuvre du photographe berlinois Jürgen Liepe, renomé pour la qualité artistique de ses clichés."

Voilà le type d'ouvrage parfait en complément d'une visite de musée ! Sur place, on manque toujours de temps, ou de visibilité sur les nombreux objets, et leur description. D'où l'intérêt de ces catalogues qui reprennent une partie des collections avec des explications plus détaillées. Ici, 270 objets ont été retenus pour ce catalogue du musée du Caire, du celèbre masque de Toutankhamon, jusqu'à la palette de Narmer, en passant par la statue du scribe accroupi, ou encore les bijoux d'une fille de Sesostris II. Je n'ai qu'à feuilleter ses pages, et je me retrouve 2 ans plus tôt dans les salles du musée ! J'y retrouve aussi bien des objets que j'ai eu la chance de voir de mes yeux, que d'autres que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion d'apercevoir vu la rapidité de la visite.

En revanche, il faut garder à l'esprit que ce catalogue date de 1987, autant dire que les collections ont changé depuis (et encore plus dans les temps à venir avec le départ d'une grande partie des pièces vers le nouveau Grand Musée Egyptien à Gizeh !). 

Dans la même catégorie, je vous conseille également le guide du visiteur : les antiquités égyptiennes du Louvre.

Sookie Stackhouse is just a small-time cocktail waitress in small-town Bon Temps, Louisiana. She's quiet, doesn't get out much, and tends to mind her own business—except when it comes to her “disability.” Sookie can read minds. And that doesn’t make her too dateable. Then along comes Bill Compton. He’s tall, dark, handsome—and Sookie can’t hear a word he’s thinking. He’s exactly the type of guy she’s been waiting for all her life...

But Bill has a disability of his own: he’s a vampire with a bad reputation. And when a string of murders hits Bon Temps—along with a gang of truly nasty bloodsuckers looking for Bill—Sookie starts to wonder if having a vampire for a boyfriend is such a bright idea.

***

"Moi, Sookie Stackhouse, j’ai un faible pour les vampires. Et à La Nouvelle-Orléans, ce n’est pas ça qui manque ! D’ailleurs, un soir, un gentleman amateur d’hémoglobine, Bill Compton, a débarqué dans le bar où je travaille, le Merlotte. Comme j’ai la faculté de lire dans les pensées, j’ai vite compris qu’il avait de gros ennuis…"
Les vampires vivent désormais parmi les humains grâce à un substitut leur permettant de se nourrir sans tuer. Mais la méfiance règne toujours à Bon Temps, petite ville de l’Amérique profonde. L’arrivée de Bill, ténébreux vampire du XIXe siècle va bouleverser la vie de la jeune serveuse télépathe, Sookie, d’autant qu’une vague de crimes s’abat sur la ville.

 Tout d'abord pourquoi vous mettre la version anglaise en plus de la française ? Tout simplement parce que j'ai eu l'occasion de lire les deux, et je vous conseille sans hésiter de passer à l'anglais si vous le pouvez ! En français certaines traductions n'ont tout simplement aucun sens (le nom du chien qui change par exemple, quel intérêt ?!) et le ton général me donne l'impression de lire un livre pour ado, avec une héroîne parfaitement niaise ! La version originale donne une toute autre ambiance, bien plus profonde à mon sens, et c'est donc de cette version là qui m'intéresse.

J'ai découvert cette série de livres suite à la série True blood qui en est une adaptation ( à ceci près que la version télévisée s'éloigne des livres après la saison 3, et c'est bien pour ça que c'est devenu nimporte quoi...). L'idée de base m'avait beaucoup interessée (grâce à la création de sang artificiel, les vampires révèlent leur existence au grand jour pour s'intégrer parmi les humains), ainsi que les personnages (notamment Eric, le Viking devenu vampire voilà 1000 ans, ainsi que Sookie à qui je m'identifie un peu - gentille serveuse qu'on a tendance à pour prendre pour une petite ecervelée...)

J'ai décidé de me lancer dans cette série livresque il y a déjà de nombreuses années, les 10 premiers en tout cas, les derniers n'étant pas encore disponible à ce moment là. Aujourd'hui j'ai donc eu envie de les reprendre depuis le début avant d'entamer les nouveaux et derniers livres ! Ca me prendra probalement un peu de temps ^^

1. Dead until Dark / Quand le danger rôde

2. Living Dead in Dallas / Disparition à Dallas

3. Club Dead / Mortel corps à corps

4. Dead to the World / Les Sorcières de Shreveport

5. Dead as a Doornail / La Morsure de la Panthère

6. Definitly Dead / La Reine des Vampires

7. All Together Dead / La Conspiration

8. From Dead to Worse / Pire que la Mort

9. Dead and Gone / Bel et bien mort

10. Dead in the Family / Une Mort certaine

11. Dead Reckoning / Mort de peur

12. Deadlocked / Mort sans retour

13. Dead ever After / La Dernière Mort

« L'Histoire est souvent écrite par les hommes. Si soucieux de leur gloire et de leur puissance qu'ils en oublient qu'ils ont été des fils dont le pouvoir ou l'héritage a été transmis par les femmes.

Quel fil relie Voltaire à Abélard, Renoir à Charles VII ou le prince Charles à La Fontaine, ou encore à Ramsès II ? Mère, soeur, épouse, amante, muse, mécène, alliée politique, elles les ont accompagnés. Des femmes sans lesquelles aucun de ces hommes n'aurait pu s'accomplir.
Vous allez découvrir celles qui, par leur intelligence, leur persévérance, leur soutien indéfectible, ont construit la légende de ces hommes et les ont fait entrer dans l'Histoire. »

Stéphane Bern

Voilà un ouvrage que j'ai reçu pour Noël et que j'étais impatiente de commencer ! L'auteur nous raconte brièvement le destin de 25 personnages historiques du monde entier (de Ramsès II à Jesus ect...) même si la majorité concerne des français ( Renoir ou Louis XII par exemple) J'avoue ne pas trop comprendre l'ordre choisi parmi ces personnalités, à mon sens il aurait été des plus judicieux de les classer de manière chronologique. La seule autre chose que je puisse lui reprocher c'est que, contrairement à ce qui étais annoncé, certains destins n'ont que peu - voir pas du tout - été influencé par des femmes. Je pense notamment à Toussaint Louverture (leader de la révolution haïtienne contre l'esclavage), dont il n'est pas fait mention une seule fois d'une quelconque présence féminine à ses cotés. 

Hormis ces deux petits points, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture ! Chaque personnage a droit une petite biographie d'une dizaine de pages, agrémentées d'anecdotes, le tout dans un style très abordable. Je me suis surprise à apprendre avec plaisir des choses sur plusieurs individus dont j'ignorais l'existence pour certains, ou qui m'étaient relativement indifférent pour d'autres . Je pense notamment au Prince Charles d'Angleterre qui m'est bien plus sympathique maintenant, alors que je n'ai jamais fait grand cas de la famille royale auparavant.

Bref, on ne deviendra pas un grand spécialiste de l'histoire après cette lecture, mais ça n'en reste pas moins appréciable d'en savoir un peu plus sur ces grands hommes qui ont fait l'histoire, et le rôle que les femmes ont pu jouer !

En 1908, Howard Carter est appelé à Thèbes pour assister un collectionneur passionné d'archéologie, mais encore inexpérimenté, qui réalise sans grand succès toute une série de recherches: il s'agit de lord Carnarvon qui trouve en lui un expert précieux et un véritable ami. Carter, de son côté, rencontre l'appui solide et affectueux d'un généreux mécène qui ne va cesser de lui apporter aide et encouragements. C'est en sa compagnie qu'il va vivre "en direct" le 5 novembre 1922 dans la Vallée des Rois, l'un des plus grands événements de toute l'histoire de l'archéologie, la découverte de la tombe de Toutankhamon. Authentique et passionnant témoignage d'un homme ayant vécu en personne l'événement, il restitue avec une émotion intense les moments les plus exaltants de la mise à jour du sarcophage royal. Rapporté de la manière la plus vivante, il permet au lecteur de partager chacune des phases de la prodigieuse "résurrection" de Toutankhamon, résurrection qui, sans Carter, n'aurait peut-être jamais eu lieu.

Voici un incontournable de toute bibliothèque d'égyptophile comme moi, il était temps de m'y mettre ! Ce petit livre qui se lit rapidement et facilement a été écris par Howard Carter en personne. Il nous raconte cette fabuleuse découverte avec ses propres mots. On y retrouve le très célèbre passage " Puis, à mesure que mes yeux s'accoutumaient à l'obsurité, des formes se dessinèrent lentement : d'étranges animaux, des statues, et, partout, le scintillement de l'or. [...] Et, lorsque Lord Carnarvon demanda enfin : "Vous voyez quelque chose ?", je ne pus que répondre "Oui, des merveilles !" " Ce récit est évidemment très intéressant, malheureusement je reste sur ma fin. En effet, le livre a été rédigé quelques années après la découverte, j'aurais aimé avoir ses impressions toutes fraîches, écrites sous le coup de l'émotion ! De plus, ce n'est qu'un résumé assez sommaire de ces nombreuses années de fouilles, certains passages étant totalement zappés (comme sa première visite officieuse de la chambre funéraire). J'ai en revanche beaucoup apprécié les passages qui traitent de la vie quotidienne sur le chantier de fouille. 

Bref, on y apprendra rien de neuf, mais ça n'en est pas moins agréable de revivre l'une des plus grandes découvertes à travers les yeux, et les mots, de son découvreur ! 

Cette nouvelle saison de fouilles s'annonce sous les meilleurs auspices : Amelia Peabody et son irascible époux adoré sont de retour en Egypte avec leur fils Ramsès - un prodige pour ses huit ans - accompagné de son inséparable chatte Bastet. Et Emerson vient de faire à sa femme le plus beau des cadeaux : une pyramide. Certes, c'est une petite pyramide mais Amelia aura toute liberté d'y mener des fouilles à sa guise !

Il y a cependant une ombre à ce tableau enchanteur : celle de Sethos, le Maître du Crime aux multiples aspects, qui avait bien failli les faire disparaître lors de leur précédent séjour sur la Terre des Pharaons. Amelia s'était alors juré de mettre fin à ses néfastes trafics, sans se douter que s'il est une chose dont Sethos rêve encore plus que de poursuivre son fructueux commerce d'antiquités, c'est... d'Amelia Peabody

J'avais dit 5 jours, et c'est effectivement ce qu'il m'a fallu pour lire ce nouvel opus des aventures d'Amélia Peabody ! On ne s'éloigne pas trop de l'ambiance du précédent, puisqu'on retrouve le village de Mazghouna, les pyramides de Dashour et le Maître Criminel  qui continue à faire des siennes. Le coté archéologique est à nouveau assez discret, ce qui est d'autant plus dommage que nos héros ont tout de même l'occasion de faire leur fouilles à Dashour, notamment à la pyramide rhomboïdale. Il est vrai que j'apprécie particulièrement cet aspect, afin de vivre le quotidien d'une mission de fouille archéologique ! Ramsès est lui aussi un peu moins présent, ou tout du moins son importance est-elle moindre dans l'intrigue. Heureusement ce petit génie qui est bien difficile à faire taire tellement il aime les monologues est toujours aussi drôle et attachant. 

A coté de ça, c'est toujours un plaisir de se promener dans l'Egypte de la toute fin du XIXe siècle ! Cette fois ci, nos héros vont même avoir l'occasion de discuter avec Howard Carter ! Même si ça n'apporte rien à l'histoire, j'aime beaucoup le fait de mélanger réalité et fiction, ça rend le tout d'autant plus réaliste. Quand à l'intrigue, elle est toujours aussi rondement menée et on se prend toujours autant au jeu à suspecter tout le monde ! 

Voici un petit extrait qui aurait tout à fait pu être écrit me concernant :

J'étais simple touriste à l'époque, et c'était mon premier voyage au pays des pharaons. Et pourtant, à peine avais-je posé le pied sur ce sol de légende que s'était allumée dans ma poitrine la flamme ardente de la ferveur égyptologique, flamme qui devait bientôt devenir passion dévorante.