Ella est une jeune sorcière sans dons, enjouée et pétillante, vivant tranquillement dans le monde des humains, où elle suit des cours à l’Université de Springfall. Cette année encore, elle va assister aux côtés de ses deux puissantes sœurs à la fête de la communauté des sorcières. Mais cette édition est particulière : les sorcières et les dieux ont décidé de faire cesser le conflit qui perdure entre eux depuis des décennies. Pour sceller cette paix, ils organisent un mariage entre un représentant de chaque communauté.
Ella est outrée d’apprendre que sa sœur Méroé est la sorcière désignée pour cette union, et encore plus lorsque le maître des dieux, Zeus, présente le futur marié : son petit-fils Deimos, dieu de la Terreur. Froid et arrogant, ce dernier a la forme terrible et noire de la nuit. Ella ne peut pas y croire : hors de question que sa sœur épouse l’incarnation même de la Terreur !
Mais Deimos bouleverse les négociations en refusant la fiancée qui lui est imposée. Il désigne lui-même la promise qu’il a choisie : la sorcière sans dons à laquelle personne ne s’attendait, Ella.

♥♥♥♥/5

Voilà le premier tome d'une trilogie qui m'a été conseillée, mais sur lequelle j'avais des doutes car il est raconté à la première personne et que ce n'est généralement pas ma tasse de thé. Je n'ai donc acquis que le premier tome le temps de me faire une idée, et au final, je vais aussi prendre les suites !

Nous sommes dans un univers d'urban fantasy (fantastique mais se déroulant dans notre monde) où sorcières et dieux sont en pleine guerre froide si l'on peu dire. Nous suivons Ella, qui est née parmi les sorcières, malgré le fait qu'elle ne possède aucun pouvoir. C'est une jeune étudiante qui vit un peu entre les deux mondes, mais qui va se retrouver prise au piège quand une trève va être conclue avec les dieux.

Pour mettre un terme à leur conflit de longue date, Zeus (oui il s'agit des dieux grecs, j'ai oublié de le préciser - je suis dans ma période grecque depuis mon récent voyage là-bas !) propose une union entre son petit fils Deimos, dieu de la terreur, et une sorcière. Deimos, redouté par tous, mais redoutant aussi les sorcières, seules capables de le blesser, choisi pour épouse Ella, en raison de son absence de pouvoir.

Evidemment on ne met pas fin à un tel conflit par un simple mariage, et chaque camp a ses objectifs cachés et ses plans. Les sorcières attendent notamment d'Ella qu'elle trahisse son nouvel époux afin de lui voler quelques gouttes de sang divin. Tâche difficile pour quelqu'un sans pouvoir, surtout quand elle finit par voir en Deimos un être plus complexe qu'on ne croit généralement, et que les sentiments s'installent entre eux.

Le récit est captivant, et pas trop fleur bleue (oui parce que les histoires d'amour à l'eau de rose, c'est pas non plus ma tasse de thé !). Il m'a clairement donner envie de lire la suite, qui si je ne m'abuse va se concentrer sur les deux soeurs d'Ella.

Fruit des amours d'un dieu et d'une mortelle, Circé la nymphe grandit parmi les divinités de l'Olympe. Mais son caractère étonne. Détonne. On la dit sorcière, parce qu'elle aime changer les choses. Plus humaine que céleste, parce qu'elle est sensible. En l'exilant sur une île déserte, comme le fut jadis Prométhée pour avoir trop aimé les hommes, ses pairs ne lui ont-ils pas plutôt rendu service ? Là, l'immortelle peut choisir qui elle est. Demi-déesse, certes, mais femme avant tout. Puissante, libre, amoureuse...

♥♥♥/5

Circé la magicienne, son nom est généralement associé à celui d'Ulysse lors de son odyssée, mais au-delà de ça, on ne sais pas grand chose d'autre. Et bien ce roman comble ce vide puisqu'il raconte les aventures de cette nymphe, fille du dieu du soleil.

Evidemment nous sommes en Grèce antique, dans un monde plein de dieux, de monstres mythologiques et de magie. Si l'on aime ces éléments, on ne peut être que conquis. Et effectivement, Circé qui n'avait finalement toujours été qu'un personnnage secondaire, trouve ici un récit qui lui est totalement dédié. On la suit depuis sa naissance puis tout le long de son immortalité, de la jeune nymphe un peu niaise, à la puissante sorcière à laquelle il ne vaut mieux pas se frotter.

Néanmoins le récit souffre de quelques désagréments. En premier lieu, il est fait à la première personne du singulier à la manière d'un journal intime. Je sais que beaucoup de monde apprécie cela, mais moi çe me gêne dans ma lecture. Mais surtout ce que je reproche, c'est que le récit est assez décousu et manque d'une trame principale. En effet, on assiste à une succession d'aventures vécues par Circé au fil des siècles, un peu comme si c'était un receuil de plusieurs nouvelles avec la même héroine. Jusqu'à la moitié du livre, je pensais qu'il s'agissait d'une espèce de mise en situation, pour bien comprendre l'évolution du personnage jusqu'au point où l'histoire principale commencerait, mais en fait non.

La fin m'a un peu laissé perplexe également. Un peu comme si pour finir sur une note positive il fallait absolument qu'elle tombe amoureuse. Et puisqu'il n'y avait qu'un candidat, sa relation semble un peu sortie de nulle part, comme si elle avait été ajoutée en dernière minute.

Au final, cela reste une lecture agréable qui permet de se plonger dans un univers grec antique un peu méconnu. De plus, le personnage est agréable, et on suit ses peripéties avec plaisir.

Voici mon dernier né dans la catégorie "Châles de Stephen West". Il s'agit du modèle Thundercloud, même si je l'ai un peu modifié.

Le modèle de base se tricote avec plusieurs fils en même temps, de manière à créer un dégradé de couleur. Pour ma part, j'ai utilisé un fil déjà dégradé, ainsi qu'un noir pour jouer sur le contraste. Le modèle de base c'est celui-ci :

Et voici le mien :

Il est vrai que les deux versions ne se ressemblent pas vraiment, mais elles sont toutes les deux sympas je trouve, non ?

Pour la suite, je pense que je vais faire un nouveau châle Chevrons, avec de la laine de superbe qualité que je me suis offerte pour mon anniversaire. Il risque de me prendre pas mal de temps cela dit !

Parfois, c’est la princesse le monstre...

« Il était une fois une princesse… qui avait reçu la malédiction d’être venimeuse au toucher. » Soraya a vécu sa vie cachée, loin de sa famille, dans sa chambre, au dernier étage du palais, ou dans les allées la roseraie du Golestan. À l’approche de la cérémonie du mariage de son frère jumeau, Soraya doit décider si elle est prête à sortir de l’ombre pour la première fois. Dans le donjon se trouve un démon qui détient les réponses dont elle a soif, les réponses à sa potentielle liberté. Et en bas du palais, se trouve un jeune homme qui n’a pas peur d’elle, dont les yeux voient au-delà de la peur, comprennent qui se cachent sous le poison. Soraya pensait savoir où est sa place dans le monde, mais une succession de choix imprévus la conduisent à des conséquences qu’elle n’aurait jamais imaginées. Elle commence alors à se demander qui elle est, qui elle est en train de devenir : humaine ou démon ? Princesse ou monstre ?

♥♥♥/5

Voilà un autre roman qui était le coup de coeur de mon libraire et dont le principe me plaisait bien : la princesse qui est le monstre. Voilà qui me semblait plein de potentiel pour changer des traditionnelles histoires où la belle princesse se fait sauver du vilain monstre par le prince charmant... Et pourtant, j'ai été un peu déçue.

L'histoire en elle-même est très bien, et j'ai hésité à lui mettre 4♥, mais je pense que ce résumé m'a induit en erreur. J'imaginais déjà une histoire où c'est la princesse qui est le monstre qui va mettre les princes en danger où quelque chose du genre. J'espérais suivre une héroïne clairement du mauvais coté. Au final, ce n'est pas vraiment le cas. On suit Soraya, princesse et effectivement un peu monstre (son toucher est mortel) mais elle est finalement plus victime de la situation que réelle méchante.

Passé cette petite déconvenue, j'ai rapidement accroché à l'histoire de Soraya, partagée entre sa volonté d'être une gentille fille obeissante, et son envie de se libérer de cette malédiction, au risque de mettre sa famille en péril. D'ailleurs, l'ensemble des personnages ont cette dualité, ni vraiment bon, ni vraiment mauvais, ce qui les rend d'autant plus interessants. La mère de Soraya est particulièrement intéressante, elle passe d'une mère aimante, à un monstre responsable de la malediction de sa fille, mais finalement fait pour la protéger et ainsi de suite...

A part ça, il s'agit d'un monde clairement fantastique, remplis de démons (ou divs) en tout genre. Il y a de nombreux termes qui m'ont un peu perturbés au début, mais finalement en lisant la note finale de l'auteur on comprends mieux. Elle s'est inspiré de la culture zoroastrienne de l'ancienne perse, c'est pour cela qu'on retrouve des shah (roi), des yatu (sorcier) etc... C'est un peu dépaysant, mais c'est finalement très agréable !

BONNE ANNEE A TOUS !

A défaut d'un monde meilleur, je vous souhaite de pouvoir profiter de vos passions, de voyager et découvrir le monde, et d'apprécier les petits bonheurs simples de la vie de tout les jours ! Pour ma part, 2024 devrait rimer avec un nouveau voyage en Egypte (à l'automne en principe), pleins de livres et de tricots, et surtout pleins de câlins avec mes deux petits monstres à longues oreilles !

En parlant de mes petits monstres, ils sont assez calmes en ce moment. Il faut dire, par ce temps hivernal, il n'y a rien de mieux que de dormir bien au chaud !

Pixel se couche toujours façon "baleine échouée sur la plage". Quand il est comme ça, il est imperturbable et s'endort profondément (en plus d'être carrément trop mignon !)

Impala est désormais plus délicate quand elle se couche, probablement la maturité qui  lui apporte la prudence. Elle réfléchit longuement et fait de nombreuses tentatives avant de finir par se lover délicatement, rien à voir avec Pixel qui se jette sur le coté ! Mais elle a parfois de drôles d'endroits pour se coucher, comme sur l'accoudoir du canapé, qui n'est franchement pas l'endroit le plus stable. Il lui est d'ailleurs déjà arrivé de tomber sur le coté !

Sinon, ils dorment aussi parfois plus traditionnellement sur le canapé, jamais ensemble, mais finalement pas si loin l'un de l'autre (et remarquez Pixel, qui allonge souvent sa patte arrière, j'ai du mal à imaginer que ce soit confortable, mais bon !)

Mais ils se réveillent rapidement quand ils sentent une bonne odeur (la banane surtout!). Impala se transforme aussitôt en chien quémandeur, et ne nous lâche plus jusqu'à ce qu'elle ait reçu sa part !

Malgré le froid, Pixel réclame toujours sa promenade matinale sur la terrasse. Je lui ouvre alors quelques minutes le temps d'aérer et il est content ! Un vrai ours polaire ! La dernière fois en revanche mon mari lui a joué un petit tour ! Puisqu'il ne marche pas sur le parquet, nous avons un tapis qui le mène jusqu'à la terrasse. Et cette fois, mon mari l'a déplacé en directement de notre chambre. C'est comme ça qu'il y est entré pour la première fois, en prenant mille précautions ! J'adore comme il tend ses oreilles vers l'avant (totalement inutile pour un sourd pourtant !)

On termine avec une photo rare, pour une fois c'est Pixel qui regarde la télé !